Le classement Greenpeace

Si vous avez parcouru nos fiches traitant des fournisseurs, vous avez remarqué qu’on se base principalement sur deux points :

Le label Vert Volt 

Le classement Greenpeace

C’est justement ce classement qui nous intéresse aujourd’hui. 

Les critères qui ont permis à l’ONG d’établir son classement sont les suivants : 

  • L’origine de l’électricité achetée. L’ONG va s’assurer que les fournisseurs achètent en effet de l’électricité verte et ne se contente pas de la “verdir” avec des garanties d’origine.
  • S’ils sont producteur, quelle source permet de produire de l’énergie. En effet, afin d’être bien classé, il va falloir produire de l’électricité à partir de renouvelable !
  • Les perspectives d’investissement : Greenpeace va prendre en compte si le fournisseur a prévu d’investir dans le renouvelable et de développer celui ci.

 

Le critère principal étant d’acheter effectivement de l’électricité renouvelable et de ne pas faire du greenwashing grâce aux garanties d’origine.

Le classement

Les fournisseurs d’électricité classés comme “vraiment verts” sont au nombre de 5 :

Enercoop, Planète Oui, Urban Solar Energy, Ilek et Plüm.

Les autres ont soit un mix énergétique plus gris, de faibles ou inexistantes perspectives d’augmentation de leur parc renouvelable, ou, au pire, investissent dans les énergies fossiles.

Les limites de ce classement

Ce classement, s’il donne une indication assez fiable sur le caractère vert des fournisseurs connait quelques points plus tendancieux à souligner. 

Etant établit par Greenpeace, les critères du classement suivent logiquement l’idéologie de l’ONG. Par conséquent, il n’est pas étonnant de retrouver Enercoop en première place du classement. Ce fournisseur étant créé par Greenpeace, les critères environnementaux et éthique se recoupent. 

De plus, l’ONG Greenpeace est très fermement opposée à l’énergie nucléaire. Si ce positionnement peut se défendre, les scientifiques semblent aujourd’hui plus préconiser un mix énergétique moitié nucléaire – moitié renouvelable. 

En effet, un fournisseur utilisant de l’énergie nucléaire ne pourra pas être qualifié de “vraiment vert”, et ce, même si l’empreinte carbone du nucléaire est faible. 

En résumé 

La plupart des experts semblent s’accorder sur la nécessité d’une augmentation majeure de la part de renouvelable dans le mix énergétique français. Ce classement permet donc de savoir vers quels fournisseurs nous diriger afin de faire notre part dans la transition énergétique.

Cependant, certains critères de ce classement pourraient être un peu plus nuancés, et certains fournisseurs se retrouvent mal notés alors que leurs émissions de CO2 sont comparables avec celles de fournisseurs “vraiment verts”.

Ce classement est trouvable en cliquant ici